Le financement participatif est toujours à l’ordre du jour. Affirme, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane El Abassi. Et ce, dans le cadre d’une journée portant sur la diaspora tunisienne, organisée par l »Association des Tunisiens des grandes écoles.
Intervenant sur les ondes d’Express FM, Marouane El Abassi affirme qu’une rencontre avec l’Association des Tunisiens des Grandes écoles portera sur ce sujet. Dans le même contexte, l’intervenant a souligné l’importance de concrétiser les idées et les initiatives. Ainsi, le gouverneur de la BCT plaide pour des solutions innovantes en faveur des Tunisiens résidant à l’étranger. Des solutions, qui selon lui, donneront la possibilité à la diaspora tunisienne d’établir des liens plus étroits avec leur pays natal.
Cependant, l’administration doit suivre l’évolution de ses avancées et de ses initiatives. Pour El Abassi, la lenteur de l’administration tunisienne ne plaide pas en faveur de l’évolution. Dans le même sillage, il affirme que cette lenteur peut bien faire perdre à la Tunisie plusieurs avantages et opportunités. Ainsi, il souligne le rôle de l’administration dans l’accélération de la réalisation des projets novateurs. D’ailleurs, la BCT se penche toujours sur les innovations financières.
Dans ce sillage, le gouverneur de la BCT rappelle que son département se penche en particulier sur les Fintechs. Et de rappeler que des Tunisiens résidant à l’étranger ont effectué une partie de ce travail. Egalement, des TRE ayant choisi le retour définitif œuvrent sur ce volet.
Cependant, l’émergence de la pandémie Covid-19 a freiné les concertations et les échanges des points de vue avec la diaspora. Afin d’illustrer ses propos, le gouverneur de la BCT regrette le report d’une rencontre, prévue pour ce mois, avec une Think tank française d’origine tunisienne. Car c’est la pandémie qui a dicté ce report au mois d’août. D’ailleurs, il était prévu de s’entretenir, dans le cadre de la même rencontre, avec les représentants d’autres Banques centrales. Revenant sur le rôle de la diaspora tunisienne, il affirme que son rôle ne se limite pas uniquement au transfert de devises. La diaspora est également un moteur de l’économie et de l’investissement en Tunisie. Conclut-il.