Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce l’interview du président du parlement Rached Ghannouchi à la chaîne de télévision illégale Nessma TV.
Ainsi, le SNJT appelle le gouvernement à assumer sa responsabilité. Tout comme il l’appelle à réagir.
De ce fait, le SNJT dénonce l’attitude du président du parlement Rached Ghannouchi qui, selon lui a transgressé la loi, en donnant une interview à une chaîne illégale. D’ailleurs, le syndicat met l’accent sur les tentatives de certaines “parties suspectes” voulant à tout prix mettre la main sur les institutions de l’Etat. En outre, le syndicat appelle à l’application de la loi.
En effet, le SNJT soutient la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) pour avoir accusé Rached Ghannouchi de s’être montré irrespectueux.
Par ailleurs, le syndicat appelle l’Instance de lutte contre la Corruption (INLUCC) à examiner les dossiers remis par la HAICA au sujet des chaines de TV Nessma, Zitouna et Hannibal…
Il rappelle que leurs pratiques sont contraires aux textes juridiques et réglementaires du secteur audiovisuel. Et qu’elles viennent consacrer le non respect de la loi et l’impunité.
La HAICA relève que l’interview du président du Parlement montre un nouveau pas dans la mainmise sur les médias. D’ailleurs, que ce soit la HAICA que le SNJT, les deux institutions dénoncent le recours à des médias illégaux qui bénéficient d’un appui politique.
Rappelons que dans la soirée de lundi dernier, Nessma Tv a diffusé un entretien enregistré du président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Rached Ghannouchi d’une durée 44 minutes.
Notons également que la Haica avait publié, il y a quelques années, son rapport sur les chaines qui se trouvaient dans l’illégalité, les classant ainsi comme des chaînes pirates. Un rapport qui semble-t-il reste encore d’actualité.