L’Etat a réglé, depuis le début de l’année 2020, environ 300 millions de dinars de créances. La plupart contractées auprès de ses fournisseurs (entreprises publiques et privées). Et il continuera à le faire. C’est ce qu’a assuré, dimanche soir, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh.
En effet, M. Fakhfakh a indiqué, dans un entretien diffusé en direct par la chaîne privée Attassia, que l’Etat va décaisser environ 8,5 milliards de dinars d’impayés. Accumulés au fil des années. Et ce, au titre de créances impayées ainsi que de dettes contractées auprès des entreprises publiques. Ainsi que des subventions non réglées outre les trop-perçus de TVA.
Le chef du gouvernement a donné l’assurance que l’Etat compte régler, progressivement, ces impayés à hauteur de 2,5 milliards de dinars, d’ici la fin de l’année. Et ce, afin de permettre aux entreprises concernées de poursuivre leur activité.
Il est du devoir de l’Etat d’honorer ses engagements en conférant de la transparence à ses transactions, a ajouté le chef du gouvernement; pour qui il faut rompre avec les pratiques du passé. Citant l’exemple de la STEG dont les créances dues à l’Etat atteignent 2,5 milliards de dinars, ce qui la rend incapable de continuer à investir.
Il a, également, cité l’exemple de la SONEDE dont le réseau enregistre 40% de pertes d’eau acheminée en raison de la vétusté des installations. L’Etat se doit d’appliquer les règles de bonne gouvernance de l’argent public, a martelé le chef du gouvernement.
Avec TAP