L’ambassadeur de l’Union Européenne à Tunis, Patrice Bergamini, s’est entretenu avec le président de l’ARP, Rached Ghannouchi. Et ce, à l’occasion de la fin de sa mission en Tunisie.
Dans ce cadre, Patrice Bergamini a mis l’accent sur les relations exceptionnelles de partenariat entre l’UE et la Tunisie. Ainsi que les efforts déployés par les deux parties pour les renforcer.
L’ambassadeur de l’UE a fait valoir l’expérience du processus démocratique en Tunisie.
« La Tunisie bénéficie de la meilleure constitution consensuelle de la région. Les tiraillements politiques en démocratie est une chose normale », a-t-il estimé.
En suite, il a passé en revue les efforts de l’UE pour soutenir la Tunisie dans plusieurs domaines. Notamment l’éducation, la santé, la numérisation et les programmes d’échange d’étudiants.
Il a, dans ce sens, fait observer la volonté de l’UE de poursuivre son appui à la Tunisie. Et ce, dans ses priorités du moment dont la relance de l’économie.
Selon lui, il est question de trouver les solutions et les financements nécessaires pour traiter les dossiers prioritaires.
En outre, M. Bergamni a exhorté les autorités tunisiennes à hâter l’identification de ses besoins. Et ce, après avoir élaboré un diagnostique sur les répercussions de la crise sanitaire.
« La crise Covid-19 qui nous a contraint à la distanciation sociale, nous oblige également à nous rapprocher dans plusieurs domaines. Tels que la recherche scientifique et médical et l’échange d’expertise dans le domaine de la lutte contre les épidémies », a-t-il affirmé.
En effet, Patrice Bergamini a fait état des opportunités pour renforcer les échanges commerciaux entre les deux parties. Outre les défis conjoints en matière de migration clandestine et de réfugiés.
Sur la question libyenne, l’ambassadeur de l’UE a estimé que la Tunisie « pouvait faire partie de la solution. Et accueillir toutes les parties du conflit en Libye ».
Ghannouchi: renforcer les moyens de coopération entre la Tunisie et l’UE
De son côté Rached Ghannouchi a indiqué que la Tunisie considère l’UE comme un partenaire stratégique. Tout en soulignant les répercussions économiques et sociales de la Covid-19 sur le pays. Lesquelles nécessitent le renforcement des moyens de coopération et de partenariat entre les deux parties.
Il a mis l’accent sur l’impératif d’une coordination conjointe entre la Tunisie et l’UE concernant le dossier libyen.
« Nous partageons la volonté de rétablir la paix et la sécurité en Libye. il n’y a pas d’alternative en dehors de celle d’une solution libyo-libyenne par le biais d’un dialogue politique. Et il n’y aura pas d’avenir pour les guerres civiles, les conflits et les guerres par procuration.
Notant que cette rencontre s’est déroulée en présence du deuxième vice-président de l’ARP, Tarak Ftiti, et de l’assesseur du président de l’ARP en charge des relations extérieures, Nabil Hajji.
(Avec TAP)