L’Office National du Thermalisme et de l’Hydrothérapie (ONTH) vient de lancer son protocole sanitaire, lequel décrit les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire à respecter par les unités concernées du secteur, depuis l’accueil du curiste et personnel jusqu’à leur sortie du centre. Objectif : éviter le risque de la propagation du Covid-19.
Ce protocole, qui s’applique aux centres de thalassothérapie, centres SPA et aux stations thermales comprend plusieurs volets se rapportant aux mesures de prévention destinées aux curistes, au personnel des établissements, et aux produits utilisés (eau, la boue et produits cosmétiques). L’objectif étant d’empêcher la propagation de la Covid-19.
Réduire le nombre de curistes à 50% de la capacité de l’établissement
Ainsi, le protocole exige de réduire le nombre de curistes à 50% de la capacité de l’établissement, de suspendre le service hammam, piscine, parcours phlébologique, jacuzzi ou bassin familial.
Il souligne, également, l’impératif de mobiliser des agents d’accueil au niveau des points d’entrée de l’établissement pour le prélèvement de la température (du personnel et des curistes). Et de mettre à la disposition du personnel et des curistes, les moyens de protection individuelles (masques, gants, coiffes, surchaussures, gel hydro-alcoolique, sur blouses …)en quantités suffisantes.
Respecter la distanciation physique
Il stipule, aussi, de respecter une distance de protection sanitaire d’au moins 1 mètre entre le curiste et le personnel soignant. De se limiter à la présence d’un seul curiste par cabine. De désinfecter systématiquement les locaux et le matériel de soins entre deux curistes. En insistant sur les sols et surfaces, les bains et les douches à jet…
Il appelle, en outre, à privilégier les draps jetables pour les soins secs et la tisanerie ; à espacer les transats et à suspendre les cours collectifs au niveau de la salle de sport.
De son côté, le personnel doit respecter les mesures de sécurité, dès son arrivée à l’établissement, notamment la prise de la température, la désinfection des mains par gel hydro-alcoolique et le port du masque chirurgical et de surchaussures tout au long des heures de travail.
Par ailleurs, l’ensemble du personnel est appelé à utiliser le téléphone ou le mailing pour tout échange d’informations. A éviter les rassemblements de plus de 3 personnes dans un lieu fermé. Et pas plus de 2 personnes dans les ascenseurs.
Si un employé présente des symptômes liés à la Covid-19…
« En cas de symptômes liés à la Covid-19 survenant chez un employé sur les lieux de travail, il faut mettre en œuvre les mesures nécessaires ». A savoir, isoler l’employé concerné, appeler le 190 et alerter la direction régionale de la santé. De plus, il faut informer les personnes en contact avec lui. Afin qu’ils soient vigilants à l’apparition d’éventuels symptômes. Et prévoir une procédure formalisée de nettoyage des locaux où a séjourné la personne contaminée.
Entretien régulier du réseau hydrique…
Selon le protocole anti Covid-19, il est indispensable de renforcer l’entretien régulier du réseau hydriques. Et des analyses microbiologiques et physico-chimiques au niveau des points critiques. Ainsi que le traitement obligatoire des eaux de mer rejetées.
Il est impératif, aussi, de se restreindre à l’usage de la boue industrielle. Et de mettre en place des procédures de désinfection du matériel esthétique après chaque utilisation.
L’ONTH a noté, finalement, que la reprise orientée des activités des établissements d’hydrothérapie est conditionnée par la mise en œuvre préalable de l’ensemble de ces mesures.
Avec TAP