Les industriels du secteur de la tomate ambitionnent d’exporter une partie de l’excédent du concentré de tomate. C’est ce qu’affirme le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul.
Ainsi, l’objectif est l’exportation d’une partie de l’excédent du concentré de tomate. Cette ambition s’inscrit dans le cadre de la promotion des exportations tunisiennes. Et surtout en cette période marquée par la pandémie du Covid-19. C’est ce que fait observer le patron des patrons, lors d’une séance de travail tenue, mercredi, au siège de l’UTICA.
D’ailleurs, y assistaient: le président de la Chambre syndicale nationale de l’industrie des conserves alimentaires, Montasar Khalfallah; le directeur général du groupement des industries des conserves alimentaires, Jamel Jariï; et la directrice générale des industries alimentaires, Hamida Belgaïed.
A cet égard, la réunion a porté sur l’examen des perspectives du développement de la filière de la tomate; et en particulier le concentré de tomate. Cet examen s’inscrit dans le cadre d’une action commune. Les différents intervenants dans le secteur de la tomate et la profession la mèneront.
Intervenant lors de la réunion, le ministre de l’Industrie, Salah Ben Youssef, a appelé à accélérer la création d’un label de qualité dans cette filière. De même qu’à parachever les procédures de la mise en place d’un système de paiement. Et ce, selon la qualité des produits, pour le généraliser par la suite.
Le potentiel ne manque pas
En outre, les participants à cette réunion ont évoqué l’importance de la préservation de l’environnement. Par l’adoption de nouvelles techniques pour assurer la réutilisation des eaux des usines et leur traitement. Afin qu’elles soient conformes aux normes de qualité en vigueur.
De plus, notons que la superficie programmée pour la culture des tomates saisonnières est estimée à 16 mille ha. Et ce, avec un stock de 23 mille tonnes, constituées depuis l’année dernière.
En effet, la production des tomates fraîches devrait atteindre un volume de un million de tonnes au cours de la saison 2019-2020. Ainsi, elle s’ajoute à une production de 123 mille tonnes de conserves de tomates.
Par ailleurs, la filière du sucre en Tunisie faisait l’objet d’une réunion de travail entre le ministre de l’Industrie et le patron du patronat. A cette occasion, les deux intervenants ont souligné l’importance de développer cette filière. Et ce, afin d’assurer la couverture des besoins des marchés locaux. Car ce besoin est estimé à 365 mille tonnes. D’ailleurs, la préservation de sa pérennité et le renforcement de la production locale en sucre extraite à partir des betteraves s’imposent.
De la nécessité de promouvoir davantage la production des betteraves
Alors, les participants recommandent, selon les données du ministère de l’Industrie, de promouvoir davantage la production de betteraves. De même que d’élargir les superficies consacrées à cette culture pour atteindre 4500 ha. Sachant que la betterave joue un rôle prépondérant dans la culture en alternance. Et ce, en améliorant la rentabilité et la productivité agricole. Et en contribuant à la fertilisation des terres agricoles dans les périmètres irrigués publics dans les gouvernorats de Béja et Jendouba.
Enfin, la réunion voyait la participation d’autres membres du bureau exécutif de l’UTICA. Il s’agit de: Hammadi Koôli, PDG de la Société tunisienne du sucre de Béja; Mohamed Abhari Gabsi; et le directeur général des industries alimentaires « Général Industrie du Nord », Elyes Gasmi.
Avec TAP