Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, revient sur l’affaire d’Elyes Fakhfakh et du conflit d’intérêts.
Chawki Tabib souligne dans une déclaration aux médias que le chef du gouvernement a violé la loi et la Constitution. En outre, il estime qu’il n’ aurait pas abandonné la gestion de trois entreprises pendant qu’il exerçait ses fonctions de chef du gouvernement.
Rappelons qu’ Elyes Fakhfakh possède des actions de l’ordre de 20% dans une société de recyclage des déchets. Et que cette dernière traite avec l’Etat.
Il a ajouté que la commission estime que la résiliation des contrats des entreprises du chef du gouvernement avec l’État s’impose. En outre, il a également fait savoir qu’il n’est pas admissible que les actions des sociétés soient cédées après que leur prix a doublé. Et ce, en raison des bénéfices indus engrangés.
En somme, le président de l’instance nationale anti-corruption a également souligné que la résiliation du contrat avec l’Etat met fin à la question du conflit d’intérêts. Et de la controverse en cours. Tout en soulignant que la deuxième étape impliquera la Commission anti-corruption. Ainsi que les organes de contrôle des dépenses publiques et la commission d’enquête parlementaire, le pouvoir judiciaire et d’autres encore pour approfondir les investigations.