Le transport, la logistique et le développement IT, sont les secteurs porteurs de demain. Affirme le Centre des jeunes dirigeants ( CJD). Et ce dans une étude réalisé par Business Management Group au profit du CJD et la Konrad- Adenauer-Stiftung (KAS) Tunisie.
En effet, Business Management Group a réalisé cette étude pour le CJD. Et ce vers la fin de la période du confinement sanitaire. Et ce auprès de 377 entreprises. Son objectif consiste à réaliser une cartographie représentant les principaux modes et caractéristiques du travail de demain. Ainsi que les compétences requises et les clés de réussite à maîtriser en entreprise.
Le CJD a présente l’étude jeudi, à Tunis. L’étude a montré qu’avec un taux moins important, l’intérêt des jeunes dirigeants va vers les secteurs du Business Intelligence (54%), de la culture (51%), du commerce, vente et grande distribution (50%), des systèmes d’information et de télécommunication (50%), de la communication, média et multimédia (48%), du marketing (47%), de l’intelligence Artificielle (47%), de l’industrie de fabrication et de transformation (46%), de l’agriculture et pêche (45%), des banques et assurances (41%) et de l’énergie (40%).
Les secteurs les moins attrayants pour les jeunes dirigeants sont l’hôtellerie, restauration et tourisme (21%) et l’artisanat et œuvres d’art (20%), et ce, à cause de la crise aigüe et persistante que connait le secteur et une détérioration des services offerts, selon la même étude.
La cartographie permettra une meilleure compréhension des évolutions organisationnelles et managériales auxquelles l’entreprise tunisienne est sujette depuis l’avènement de la crise du Covid-19.
A noter que la majorité des entreprises enquêtées, ont un effectif de moins de 250 employés. Et seulement 13% ont un effectif supérieur à 250 et proviennent de différents gouvernorats avec la prévalence du Grand Tunis (54%), de Sfax (14%) et Sousse (12%).
Concernant le mode de travail et d’organisation futur que les entreprises imaginent, la responsabilisation des collaborateurs, le travail en équipes multidisciplinaires et le management en mode de projet, viennent en premier lieu.
42% des dirigeants enquêtés approuvent le télétravail
Concernant le télétravail, 42% des personnes enquêtées sont d’accord et 13% sont tout à fait d’accord avec le fait de l’adopter dans le futur. Mais, il ne constitue pas un mode privilégié à intégrer dans l’entreprise de demain, selon les répondants.
En effet, pour l’externalisation de l’activité en faisant appel à des prestataires externes, 39% sont d’accord. Et 11% sont tout à fait d’accord pour son adoption dans le futur. Les jeunes dirigeants âgés entre 18 et 25 ans s’intéresse au télétravail.
Ils considèrent à l’unanimité le télétravail comme un mode d’organisation et de travail de demain. Et ce avec des taux de 60% des répondants. Ces répondants sont d’accord. 40% qui tout à fait d’accord.
Chez la tranche d’âge 25-30, 42% sont d’accord. Au sujet de l’importance des qualifications techniques, la fonction commerciale et marketing (85%) vient en premier lieu. Elle est perçue comme l’activité génératrice de chiffre d’affaires.En deuxième lieu, on trouve les activités de gestion telles que la gestion des projets (82%), la gestion administrative et financière (81%), la gestion des ressources humaines (79%) et l’analyse de données et reporting. Les activités liées à HSE, comptabilité et fiscalité, IT et distribution présentent des taux d’importance situés entre 65% et 72%.
Généralement les entreprises externalisent ce type d’activités. S’agissant des bonnes pratiques :
-L’accompagnement des salariés (92%);
-La reconnaissance et la valorisation des ressources humaines -RH- (91%)
. Il s’agit de deux axes essentiels dans les bonnes pratiques managériales que les entreprises souhaitent intégrer.
Ils sont considérés d’une plus grande importance que les pratiques de rémunération et de formation. Toutefois, la digitalisation est plus orientée vers le fonctionnement en interne et en présentiel que vers les formes de collaboration et de formation à distance.
Des facteurs pourraient expliquer la mauvaise expérience. Une mauvaise expérience lors de la période de confinement. Ou la baisse du rendement enregistrée durant cette période.
Avec TAP