Akram Belhadj, président de la Fédération nationale du cuir et chaussure, a présidé le 03 juillet, au siège de l’UTICA, l’atelier de dialogue sectoriel pour le secteur du cuir et de la chaussure.
Cet atelier sur le secteur du cuir et chaussure s’est déroulé avec la participation de Fethi Sahlaoui, Directeur Général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie et des PME et des membres du bureau exécutif de la fédération, des présidents des chambres syndicales du secteur et de représentants des départements concernés.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035. Celle-ci est encadrée par le ministère de l’Industrie et des PME en coopération avec l’UTICA.
Visions et perspectives
Ouvrant les travaux de l’atelier, Akram Belhaj a souligné que le secteur a perdu depuis la pandémie du Covid-19 plus de 200 entreprises.
Les exportations de cuir et chaussure ont baissé de 30%. A cause du Covid-19. Ce qui s’ajoute à d’autres problèmes et difficultés. Ceux-ci handicapent le secteur. Tels que le marché parallèle et la contrebande ainsi que la logistique, en particulier au port de Radès. Sans parler de la perte de parts importantes du marché national. L’inexistence de financement accessible aux entreprises et le manque de soutien des autorités aux entreprises du secteur.
Ces handicaps et d’autres problématiques freinent le développement du secteur malgré les potentialités importantes dont il dispose.
Lors des débats, la réalité du secteur et un certain nombre de visions et perspectives ont été discutées pour le faire progresser et renforcer sa compétitivité. Et ce, en termes de qualité, de coût et d’exportation.
Les représentants de chaque sous-secteur, de la tannerie aux produits finis ont aussi présenté la réelle situation des entreprises et les problèmes qui entravent leurs activités. Ils ont proposé des solutions.
Ils ont notamment proposé la construction d’abattoirs mécanisés et centralisés dans les grandes villes, la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour la certification de conformité aux normes internationales, un accès plus facile au financement et plus d’appuis au secteur de la part des autorités concernées.
E.M