A Tataouine, les ouvriers des sociétés d’exploitation des champs pétroliers et gaziers, situées dans le désert de Tataouine, ont entamé, samedi, une grève ouverte avec l’arrêt de la production.
A Tataouine, on parle d’une grève générale. Ce mouvement est organisé en réponse à l’appel de l’Union Régionale du Travail (URT) et de la coordination du sit-in d’El Kamour. Et ce dans le but de protester contre les décisions prises lors du conseil ministériel tenu mercredi dernier. Rappelons que ce dernier avait pour objectif l’examen de la situation au gouvernorat de Tataouine.
De son côté, Adnène Yahyaoui, membre de l’URT à Tataouine, a souligné le soutien de l’organisation aux ouvriers des sociétés pétrolières. Ainsi que l’adhésion complète à la grève générale ouverte observée dans le secteur public. Et ce depuis le 3 juillet jusqu’à la satisfaction des revendications des habitants de la région portant notamment sur la création du développement et de l’emploi.
Rappelons que l’Union régionale du travail de Tataouine et la coordination du sit-in d’El Kamour ont annoncé une grève générale ouverte à partir de vendredi 2 juillet. Et ce, dans les différents établissements publics de la région. Sauf dans les hôpitaux et les institutions où se déroulent les examens nationaux. Ainsi que l’arrêt de la production dans les différents champs pétroliers.
Rappelons également que la principale revendication est liée l’embauche et le développement de la région . Tout en ajoutant la poursuite de la politique d’atermoiements adoptée par les autorités vis-à-vis des revendications des travailleurs dans la Société de l’environnement, de plantation et de jardinage de Tataouine ».
Avec TAP