Depuis quelques années, la Tunisie vit une effervescence autour du phénomène des startups. Plusieurs concours sont organisés tous les ans. De même que des coworking spaces et autres incubateurs voient le jour à un rythme qui s’accélère. Accompagnés de lois spécifiques et du vote d’un cadre réglementaire…
En effet, cette dynamique relative aux startups a donné naissance à quelques beaux exemples de réussites. Ils dépassent parfois le cadre national et font la fierté du pays. Elle est aussi nourrie par le rêve des jeunes et moins jeunes, des dirigeants, des enseignants encadrant les étudiants. De voir la naissance de la première licorne (startup valorisée plus d’un milliard de dollars) tunisienne qui pourrait changer le monde.
Car, il faut reconnaître que l’écosystème des startups est à part. Il a ses propres règles, sa propre vitesse, ses propres outils et même son propre langage. Le cadre réglementaire habituellement très rigide a dû s’adapter avec le Startup Act. Alors, il est temps de faire un premier bilan de la réussite de ce dispositif.
D’ailleurs, l’Etat se dote aussi dans différents ministères de directions ou d’instances dédiées. Pour essayer d’adapter le fonctionnement de l’administration à ce phénomène. Les bailleurs de fonds, associations et autres entreprises privées n’arrêtent pas d’encourager l’entrepreneuriat et la création d’entreprise sous le label Startup. Avec la conviction que c’est un axe majeur pour endiguer le chômage et créer la richesse.
Sauvons nos entreprises pour préserver nos emplois
Aujourd’hui, après la crise sanitaire qui a bouleversé l’économie mondiale et impacté d’une manière ou d’une autre les startups, une mise au point s’impose. En effet, les startups sont-elles un moteur important de la croissance ou un effet de mode avec un impact limité, qui risque de s’estomper si l’effort de soutien et la mobilisation autour s’arrêtent ?
Car il est clair que le modèle sera viable le jour où il pourra réellement voler de ses propres ailes et s’auto-alimenter. Mais il reste probablement beaucoup de chemin à parcourir.
Dès lors, on peut aussi se demander si la crise a eu un impact dévastateur sur les startups, et ce qu’il faudrait faire pour les aider. Ou au contraire si pour certaines ou pour une majorité, cela a été un boosteur avec: l’effet télétravail; les besoins en robotisation et automatisation; et autres développement des achats à distance et du e-commerce.
Ainsi, naturellement, toutes ces questions trouvent leur place sur Express fm. Et ce, dans le cadre de ses journées spéciales « Sauvons nos entreprises pour préserver nos emplois ».
En effet, la radio privé Express FM a toujours accompagné les startups dans ses programmes. Pour n’en citer que quelques exemples, l’émission radio « Startup » est probablement l’une des pionnières dans ce domaine en Tunisie. De même que le concours Andi Fekra lancé avec Tunisie Telecom en 2013, fait partie des premiers programmes de ce type en Tunisie.
Par conséquent, une journée spéciale se dédiera à cette thématique: « Les startups, moteur de la relance ou effet de mode ». Elle se déroulera le mardi 7 juillet 2020 et débattra de tous ces sujets. Et ce, avec de nombreux invités importants, qu’ils soient startuppeurs, investisseurs, institutionnels, société civile, experts, financiers, ou représentants de l’Etat.
Chacun apportera son éclairage pour tracer la suite d’un projet prometteur qui pourrait changer radicalement l’économie du pays.
Soyez au rendez vous sur les ondes d’Express fm, ou sur internet radioexpressfm.com/live. Ou en regardant les vidéos live sur la pages Facebook RadioExpressFm, à partir de 7h30.
D’après communiqué