La réunion de négociations, tenue mercredi, entre une délégation du gouvernement et des représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), s’est soldée par un échec. Elle avait trait au projet de loi, déposé auprès de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Et ce, sur la gouvernance des contributions, des institutions et des entreprises publiques.
La délégation syndicale a exprimé, lors de cette réunion, son opposition à la version actuelle du projet de loi gouvernemental. Et qui légifère pour une cession totale ou partielle des entreprises publiques. C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué publié sur la page officielle de l’UGTT.
En effet, les membres de la délégation syndicale considèrent que cette version du projet représente un revirement sur les accords précédents. Notamment l’accord du 22 octobre 2018. Et ne rime pas avec les déclarations du Chef du gouvernement et du ministre ‘État chargé de la fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption. C’est ce qu’ajoute le même communiqué.
Selon la même source, les syndicalistes Salaheddine Sellami, Samir Cheffi, Hfaeidh Hfaeidh et Abdelkrim Jrad étaient présents à cette réunion. Le directeur de cabinet du chef du gouvernement la présidait. En remplacement du ministre chargé de la Gouvernance et de la fonction publique qui n’a pas pu y assister.
Avec TAP