Le bureau exécutif de l’UGTT s’est félicité de l’adoption, par le gouvernement, de l’initiative législative sur l’audiovisuel.
Cette initiative, qui a mobilisé les organisations nationales, la société civile et la HAICA, constitue le choix le plus judicieux et efficace pour le secteur audiovisuel.
A cet égard, l’UGTT exhorte les parties nationales à l’ARP à voter pour cette initiative. Et ce, pour une presse libre et indépendante. Ainsi qu’à barrer la route à toute tentative visant à semer le trouble et à porter atteinte aux instances indépendantes. Aussi bien aux institutions de l’Etat qu’aux fondements de la démocratie.
Le Conseil des ministres a approuvé, le 7 juillet, le projet de loi organique relatif à la liberté de la communication audiovisuelle.
Le bureau exécutif de l’UGTT a, également, appelé la société civile et les professionnels des médias à défendre le droit des Tunisiens. Notamment à une information libérée des pressions des lobbies et des groupes de pression. Et à garantir le droit de tous d’accéder à l’information.
Egalement, la centrale syndicale a souligné que l’initiative concernant l’amendement de deux articles du décret-loi 116 revêt un caractère sélectif.
Dans ce sens, l’Union met l’accent sur le besoin de mettre fin aux décrets-lois et d’élaborer une loi globale de l’audiovisuel. Et ce, conformément aux dispositions de la Constitution.
L’UGTT a relevé, ainsi, que certaines parties à l’ARP doivent s’abstenir de présenter des initiatives dans ce sens ou de les discuter. Et ce, afin d’éviter un éventuel conflit d’intérêts. Ce qui s’oppose à la Constitution et au règlement intérieur du parlement.
Et d’ajouter que la proposition d’amender ces deux articles vise à compromettre l’indépendance de la HAICA. Aussi bien à la soumettre à la logique des quotas partisans.
A noter que la Commission des droits et libertés a approuvé, le 8 juillet, l’initiative d’amendement du décret-loi 116. Ainsi que la création d’une instance indépendante de la communication audiovisuelle. Des propositions qui ont été vivement critiquées par la HAICA et le SNJT.
(Avec TAP)