La commission scientifique et technique chargée d’inscrire l’île de Djerba au patrimoine mondial va entamer l’étape de l’élaboration d’un plan de gestion et de protection. Puisque ce bien culturel devrait être intégré au patrimoine mondial. Dans ce cadre, elle accordera une plus large participation. Et ce, à tous les principaux acteurs parmi la société civile, les municipalités et les administrations.
A cet égard, Mongi Bourgou, président de la commission, indiquait avoir reçu, en février dernier, une réponse favorable. Et ce, concernant le dossier d’inscription de l’île de Djerba sur la liste du patrimoine universel. Dossier déposé fin janvier dernier au siège de l’UNESCO. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse, dimanche soir. Laquelle se déroulait au siège de l’Association pour la sauvegarde de l’île de Djerba (ASSIDJE),
Cependant, cette approbation advient à condition d’effectuer des modifications. Et ce, dans certains aspects que l’organisation des Nations Unies trouve incomplets; notamment en ce qui concerne la protection des mosquées.
Lancement d’une large opération participative
Alors, la commission lancera, sur la base des observations de l’organisation, une large opération participative. Elle regroupera les habitants de la ville de Djerba, le pouvoir local. Ainsi que plusieurs parties qui participeront, lundi, à un atelier de travail, à Djerba.
En effet, cet atelier sera axé sur l’élaboration d’un plan de gestion des biens culturels qui s’étale sur 10 ans. Et qui définit la vision de l’action et de la protection, selon M. Bourgou.
Avec TAP