Aujourdhui, la poterie de Sejnene est introduite dans la liste de représentation du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Développer la poterie de Sejnene est un grand patrimoine qu’il va falloir préserver.
Mais par dessus tout la poterie de Sejnène est fabriquée par les femmes de Sejnène. C’est ce qui ressort lors d’une rencontre, lundi, entre le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi et la présidente du groupement des femmes artisanes dans le domaine de la poterie « Sejnenia », Zaineb Farhat.
La rencontre était une occasion pour mettre l’accent sur l’encadrement des différentes artisanes dans ce domaine. Et ce en les aidant à commercialiser leurs produits sur le marché international.
Le ministre a insisté sur la nécessité de moderniser les méthodes de la commercialisation de la poterie de Sejnène (Nord ouest). Et ce dans le but de renforcer son rayonnement à l’échelle internationale. Tout en soulignant l’impératif d’introduire des designs techniques par des spécialistes en la matière ainsi que l’innovation dans le domaine de la production manuelle. Afin de lui conférer plus de valeur ajoutée et plus d’embellie.
Par ailleurs, Toumi s’est entretenu, à cette occasion, avec Romdhana Mechergui, artisane en poterie, originaire de la délégation de Sejnène. Rappellons qu’elle représente les femmes artisanes de la région. Cette rencontre a permis de prendre connaissance de leurs préoccupations et la manière dont il faudrait développer le secteur.
Pour rappel, le groupement « Sejnenia » regroupe 100 artisanes de Sejnène. De ce fait,il œuvre à former et recycler les artisanes surtout en ce qui concerne la qualité et le design, ce qui est de nature à améliorer les ventes et les porter de 40% à 70%.
Il contribue également à développer la commercialisation des produits en poterie de Sejène sur le marché international.
Avec TAP