Nos hôpitaux passent par une période très difficile. Tel est le cri d’alarme, lancé par le professeur Rim Abdelmalek, du service des maladies infectieuses de l’hôpital La Rabta.
Dans une vidéo, réalisée par nos confrères du site électronique Echaab de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Rim Abdelmalek affirme que les hôpitaux tunisiens n’ont plus les moyens pour l’acquisition des médicaments ou pour assurer le service comme il se doit (opération chirurgicale, analyses et autres).
Sur un ton amer, elle s’interroge : « Comment aider le citoyen alors que nous ne disposons pas des moyens de bord ?». Elle indique que les tarifs des soins n’ont pas augmenté depuis 1996.
A cet égard, elle affirme que la CNAM paie les hôpitaux conformément aux tarifs de 1996. Alors que les hôpitaux achètent les équipements et les médicaments au prix fort. Soit les prix de 2020. Et à cela s’ajoute la dépréciation du dinar tunisien et 30% des patients ne paient pas les frais de soins. Ces patients sont ceux qui possèdent un carnet blanc et le carnet jaune.