La Coordination nationale pour la défense des droits de l’Homme et des libertés a appelé, vendredi, les autorités à ne pas profiter de la crise politique pour restreindre les droits et libertés.
Cet appel intervient face à « l’escalade des campagnes de diffamation et d’incitation à la violence envers ceux ayant un avis différent. Campagnes menées par des parties influentes. Et qui s’opposent aux droits de l’Homme ».
Dans une déclaration signée par le président de la coordination et nombre d’associations et d’organisations nationales, la coordination demande au ministère public de réagir pour contrer les appels à la violence et à la haine.
Elle a, également, demandé de fournir la protection nécessaire à ceux qui sont la cible de ces campagnes. Mettant en garde contre la gravité du climat général qui règne dans le pays.
Douze associations et organisations ont signé la déclaration dont, notamment, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH). Ainsi que le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), l’Organisation contre la Torture (OCTT) et le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).