Le Conseil national du Courant démocrate a décidé de confier au bureau politique du parti la responsabilité d’effectuer les concertations nécessaires avec les partis politiques et les organisations nationales pour le choix de la personnalité la plus habilitée à diriger le gouvernement. A affirmé à la TAP le député Mohamed Ammar. C’était à l’issue de la 27 session du Conseil qui s’est déroulée ce dimanche.
Il a ajouté que le Courant démocrate dispose du temps nécessaire. Et ce pour choisir la personnalité la plus habilitée à occuper ce poste. Pour rappel, le président de la République Kais Saied a fixé au jeudi prochain, le dernier délai pour les présidents des partis, coalitions et groupes parlementaires de présenter leurs propositions. Et ce en se référant à l’article 89 de la Constitution.
En effet, le parlementaire a indiqué que le Conseil national a examiné lors de sa réunion l’affaire de conflit d’intérêts. Il a salué à ce propos, l’action des instances de contrôle qui ont, selon lui, travaillé en toute indépendance.
Le conseil du Courant, a-t-il fait observer dans ce sens, a appelé Fakhfakh à déléguer la gestion des affaires courantes à l’un des ministres de son cabinet démissionnaire. Et ce pour se consacrer à sa défense face aux accusations dont il fait l’objet. D’ailleurs, Mohamed Ammar a affirmé qu’il suivra de près l’affaire surtout que les rapports publiés restent des documents préliminaires. Elyes Fakhfakh a démissionné de ses fonctions mercredi 15 juillet. Pour rappel, son gouvernement a obtenu la confiance du parlement le 27 février dernier.
En effet, Mohamed Ammar a précisé que son groupe parlementaire a proposé le retrait de confiance du président du parlement. Il affirme , dans le même contexte, que ses députés ne manqueront pas de voter pour.
Sur un autre plan, le député a souligné que le conseil national de son parti a condamné lors de sa réunion les violations commises dans l’enceinte parlementaire, ce qui a permis, a-t-il regretté à des parties antidémocratiques de porter atteinte à l’institution parlementaire.
Avec TAP