L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a déposé un deuxième rapport relatif à l’éventuelle implication du chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, dans des affaires de conflit d’intérêts.
Le même dossier porte sur l’implication du Chef du gouvernement dans des affaires de corruption administrative et financière. Et d’évasion fiscale. Il s’agit également des accords passés entre l’Etat et des groupements de sociétés appartenant à celui-ci. Ainsi, le sujet du conflit d’intérêts refait surface.
L’INCLUCC a déposé le deuxième rapport le 16 juillet auprès du procureur de la République du Pôle judiciaire, économique et financier. Affirme l’instance. Et ce, dans sa publication hebdomadaire (numéro 8).
En effet, l’Instance a joint des documents et des pièces justificatives au rapport en question. Selon le numéro hebdomadaire de l’INLUCC, le rapport comporte « une demande d’ordonnance d’interdiction de voyage et de gel des fonds suspects sur la base de preuves sérieuses sur la commission de faits pouvant être classés dans la catégorie de la corruption ».
S’agissant de déclaration des biens et des intérêts, de la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêts, l’instance a aussi indiqué avoir soumis, le 15 juillet, au président de l’ARP, un rapport supplémentaire. La même source affirme qu’elle a appuyé le dossier avec des pièce justificatives.
Et de rappeler que l’INLUCC avait présenté au parlement un premier rapport le 10 juillet. Et non le 13 comme relayé par certains. En effet, le bulletin de l’INLUCC a signalé deux autres cas de corruption. L’un lié à un ancien fonctionnaire de la commune de Sousse et l’autre à un chef d’entreprise italien.
Avec TAP