Le parti socialiste estime que le pays vit une crise générale qui s’est étendue sur une décennie et que la Covid-19 est venue aggraver. D’où, il met en garde contre le risque de d’effondrement de l’économie nationale et d’agitations politiques et sociaux.
Réuni lundi, le bureau exécutif du parti socialiste a indiqué que cette crise est la conséquence directe du régime en place. Un régime adopté depuis les années 1985-1986. Et perpétué par les partis qui ont accédé au pouvoir après la révolution.
En effet, la situation actuelle dans le pays exige des forces démocratiques et de gauche de se réunir. Et ce, autour d’un projet de développement qui tient compte des vraies capacités du pays, ses ressources et ses compétences. Un projet à contenu social et solidaire qui rompt avec la démarche empruntée par les partis ayant accédé au pouvoir depuis 2011.
Le parti socialiste considère que la corruption s’est propagée dans la société. Et qu’elle a atteint les appareils de l’Etat. Tout en regrettant les conflits politiques qui ont gagné les institutions de l’Etat. Et ce, en laissant régner le chaos et le populisme et menaçant le processus de transition démocratique et ses acquis.
La Tunisie, poursuit la même source, connait une régression sociale qui a porté atteinte aux valeurs de la société. Elle a ainsi favorisé la mentalité d’assisté et la quête du gain facile et des intérêts individuels. Ce qui explique la suspension de la production dans nombre de secteurs vitaux menacés de faillite.
(Avec TAP)