Les professionnels de la filière laitière s’apprêtent à ouvrir un centre de formation dans le domaine de la transformation du lait.
Ce centre compte abriter à partir des mois de mars et de juin 2021, des cycles de formation en faveur de la filière laitière. Essentiellement ceux qui désirent se mettre à niveau dans plusieurs maillons de cette chaîne.
Ce centre, dont la création est prévue dans le siège de l’institut sectoriel de la formation professionnelle agricole à Thibar – Béja, est une bonne initiative. Pour renforcer la filière laitière et promouvoir les différents maillons de cette chaîne agricole. Selon la déclarations du ministre de l’Agriculture, Oussama Kheriji. Et ce, à l’occasion de la signature d’un pacte de partenariat pour cerner les responsabilités. Ainsi que des liens cohérents entre les différentes parties.
Le centre de formation a été créé en partenariat entre les secteurs public et privé, à l’appui de la GIZ. En collaboration avec la coopération technique de Danemark. Et ce, pour être une plateforme participative à l’effet de rendre des services de formation en faveur des professionnels selon leurs besoins.
Le centre qui prévoit de former au maximum 600 apprentis par an, assurera l’amélioration des compétences. Notamment de tous les acteurs de la filière laitière. A travers la formation et le recyclage. Tout en allant de l’alimentation, production jusqu’à la commercialisation. Passant par le stockage, la transformation et le conditionnement. Pour garantir une bonne qualité de production et améliorer la compétitivité des produits. Surtout sur les marchés national et international.
Signature d’accord de partenariat
C’est le ministère de l’Agriculture, l’APIA, l’AVFA , l’Office de l’Elevage, la direction de la production agricole, le Groupement Interprofessionnel des Viandes Rouges et du Lait (GIVlait), les Chambres techniques relevant de l’UTAP et l’UTICA qui ont signé un accord. En vue de garantir l’efficacité nécessaire des activités du centre.
Il s’agit également de garantir la flexibilité dans le domaine de la gestion de l’eau. Conformément aux textes législatifs en vigueur.
Le ministre de l’Agriculture a considéré que « ce partenariat permettra de renforcer et concrétiser la coopération entre les secteurs public et privé. Afin de booster les filières agricoles ».
M. Kheriji espère voir le partenariat s’étendra davantage pour instituer une complémentarité. Et ce, entre les administrations publiques et les secteurs public et privé.
Il convient de rappeler que la filière laitière en Tunisie souffre de difficultés structurelles et de crises périodiques. Et ce, vu la volatilité de la production. Ce qui a un impact négatif sur les prix et l’approvisionnement du marché.
(Avec TAP)