L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a plaidé, jeudi, pour une révision de la loi électorale et du régime politique. L’objectif est de favoriser une certaine stabilité politique. La centrale patronale considère que cette démarche fera émerger une majorité capable de gouverner. Et de réaliser les réformes et à épargner le pays de nouvelles crises.
L’UTICA a mis en garde contre la crise politico-socio-économique sans précédent. Affirme L’UTICA dans un communiqué rendu public aujourd’hui 23 juillet. Cette crise secoue le pays à cause des conflits et des tractations politiques et parlementaires. La centrale patronale a également estimé « nécessaire de clarifier certaines dispositions de la Constitution ». Pour elle, ces dispositions se prêtent à plus d’une interprétation.
L’organisation patronale a, en outre, appelé à « tirer les leçons des crises successives que le pays a traversé au cours des dernières années, de la dispersion au niveau du paysage parlementaire et des échecs des différents gouvernements successifs, et à faire preuve de responsabilité et de sagesse dans les consultations visant la formation du nouveau gouvernement ».
A ce titre, elle a souligné « la nécessité de faire valoir la compétence et de s’éloigner de la logique des calculs partisans, mettant en garde contre les campagnes de dénigrement et de diabolisation des compétences nationales qui n’ont fait que suscité le désintérêt de ces dernières envers la politique et favorisé davantage la fuite des cerveaux ».
L’UTICA a aussi considéré que « le pays ne peut plus supporter davantage de perte de temps et que l’heure doit être plus que jamais au traitement des dossiers urgents, notamment le dossier socio-économique qui s’est aggravé avec la crise du COVID 19 dont les répercussions pourraient entraîner le pays vers le pire si des mesures urgentes ne sont pas prises ».
L’Union Formule ses craintes que l’économie ne paye une fois de plus la facture des conflits politiques. Ainsi, elle a rappelé l’importance d’éloigner la question économique et sociale des tractations politiques. Et d’œuvrer à concrétiser la souveraineté économique. Et ce en soutenant l’investissement et en préservant les entreprises, les emplois et le pouvoir d’achat des citoyens.
Avec TAP