« Plus de 15 mille agents et cadres du Groupe Chimique Tunisien (GCT) et ses filiales risquent de se retrouver en chômage technique. Et ce, si le gouvernement n’intervient pas pour injecter les financements nécessaires pour le versement de leurs salaires ». Selon le secrétaire général de la Fédération générale du pétrole et des produits chimiques, Mohamed El Borni Khemila.
En effet, le responsable a affirmé qu’il se peut que ces agents et cadres du GCT ne reçoivent pas leurs salaires au mois d’août.
Le Groupe compte 6 usines actives dans le secteur de la production d’engrais chimiques, installées à Gabès, Sfax et Gafsa. Ces usines sont à l’arrêt depuis plusieurs semaines. En raison de la rupture des stocks de phosphate commercial fourni par les zones de production de phosphate à Gafsa.
Son directeur régional, Abdallah Fajraoui, a mis en garde contre les répercussions de l’arrêt de la production du phosphate commercial. Cela pourrait empêcher le Groupe de tenir ses engagements vis-à-vis de ses clients locaux et étrangers.
Depuis plus de 3 mois, des jeunes de la délégation d’El Ksar à Gafsa observent un sit-in au niveau des lignes ferroviaires de Gafsa. Des lignes qui permettaient le transport du phosphate vers les usines de production des engrais chimiques à Gabès et à Skhira.
D’autres mouvements de protestation sont observés au niveau des routes. Tout en bloquant le transport terrestre des phosphates par les camions.
La société doit charger environ 16 tonnes/jour de phosphate dans les conditions normales. Et ce, vers ses clients, indique une source de la CPG. Dans les situations exceptionnelles, 12 tonnes/jour est la quantité nécessaire à charger. Afin d’assurer les activités des usines du GCT et de la société tuniso-indienne d’engrais et éviter l’arrêt de l’activité.
(Avec TAP)