Le procès de Taoufik Ben Brik, condamné à un an de prison ferme pour diffamation a débuté ce mardi.
Les avocats de Ben Brik ont réclamé la suspension du jugement rendu par le Tribunal de première instance. De même que l’application du décret-loi n°1515 relatif à la liberté de presse, d’impression et d’expression. Le collectif de défense a appelé, au cours de l’audience à l’indépendance de la Justice.
Interrogé par le procureur général près la Cour d’appel, Ben Brik a répondu être un journaliste d’investigation qui défend les libertés. Et qui n’a jamais cherché, sciemment, à nuire au corps des magistrats. Les plaidoiries de la défense se poursuivent mercredi avant le prononcé du verdict.
En effet, condamné en première instance à un an de prison ferme Ben Brik est incarcéré depuis le 23 juillet dernier.
Il a été jugé sur la base de l’article 128 du Code pénal et des articles 54 et 55 du décret-loi 115 pour « outrage et diffamation à un fonctionnaire public lors de l’exercice de sa fonction ».
Lundi, le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé à la libération immédiate du journaliste Taoufik Ben Brik et au classement de l’affaire.
Le Syndicat a également critiqué « les graves dysfonctionnements procéduraux » ayant entaché l’affaire.
Rappelons que le SNJT a, également, mis en garde contre les conséquences de cette arrestation sur l’état de santé de Ben Brik incarcéré le 23 juillet dernier.
Selon le syndicat, Ben Brik demeure en état d’arrestation devant la cour d’appel de Tunis. Et ce dans une affaire qui remonte à la période de la campagne électorale des présidentielles de 2019. Rappelons qu’ il est condamné à un an de prison avec mandat de dépôt immédiat.
Avec TAP