Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé, mardi, ce qu’il a considéré comme étant une « très mauvaise gestion de la cimenterie d’Om Klil à Tajerouine » (institution publique).
Taboubi estime que ce constat place l’administration sous suspicion de corruption et requiert, par conséquent, l’ouverture d’une enquête, en urgence, par les organes de contrôle.
M. Taboubi se dit avoir été: «choqué par l’état de dévastation de l’institution et du sabotage de la production, qui se retrouve détruite à hauteur d’environ 50%». Il a estimé que « la corruption a également affecté la qualité de fabrication des sacs de ciment », qu’il a qualifiée de « médiocre et qui ne répond pas aux normes, faisant de cette institution un symbole de corruption et de mauvaise gestion », selon ses propos.
Dans ce contexte, Taboubi a exprimé l’attachement de l’UGTT au secteur public et à la nécessité de le réformer dans la perspective d’améliorer le rendement socio-économique de toutes les institutions publiques, et ce, « dans le cadre du dialogue et du partenariat, sur la base d’une vision centrale dont les contours seront tracés par l’UGTT dans le respect des dispositions de la bonne gouvernance », a-t-il ajouté.
« Om El Klil » est une institution publique spécialisée dans l’industrie du ciment, située à Tajerouine dans le gouvernorat du Kef, dont l’État détient plus de 90% de son capital qui s’élève à 34 millions de dinars, selon le site officiel de l’institution sur Internet.
A noter que le secrétaire général de l’UGTT, qui a effectué, mardi une visite de travail au gouvernorat du Kef, a posé la première pierre du siège de l’Union régionale du travail dans la ville de Dahmani.
Avec TAP