Le Bayern Munich a remporté dimanche soir sa finale de Ligue des champions face au PSG par 1 à 0. Par son réalisme, sa parfaite organisation sur le terrain ainsi que sa hargne de gagner, l’ogre bavarois a surclassé son malheureux adversaire sur tous les plans.
Et rebelote. Le Bayern qui a remporté hier soir, face au PSG, son sixième titre de champion d’Europe à l’Estadio da Luz de Lisbonne dépasse désormais Barcelone au palmarès. Il rejoint Liverpool au classement. A savoir que seuls le Real Madrid (13 titres) et l’AC Milan (7 titres) ont fait mieux.
En revanche, le Paris Saint-Germain qui s’est incliné en finale de la Ligue des champions devant le club bavarois par le score de 0-1, n’a pas fêté son 50e anniversaire ni réalisé les vœux les plus ardents de ses supporters.
De plus, l’unique buteur de la rencontre, a été marqué par Kingsley Coman, un ancien joueur formé par le club parisien.
Pour revenir au match, notons que les joueurs allemands cherchaient dès le début du match à intimider leurs adversaires en exerçant un pressing haut sur le porteur du ballon, mais peu à peu le jeu s’est équilibré.
Et c’est au premier quart d’heure de la rencontre que Neymar se trouve face-à-face contre le gardien allemand Manuel Neuer. Mais ce dernier a su écarter le danger donnant à l’occasion plus de confiance à la défense, le talon d’Achille du Bayern Munich.
Jeu équilibré
Réaction immédiate de l’attaquant- vedette du Bayern, Robert Lewandowski. Il a vu sa frappe s’écraser sur le poteau de l’excellent portier parisien. A la 31e minute, le remuant Polonais envoie un missile stoppé difficilement par le gardien du PSG Keylor Navas. Juste aux dernières minutes de la mi-temps, Kylian Mbappé aurait pu ouvrir le score, si ce n’était la vigilance de Neuer sur sa trajectoire. À la pause, les deux équipes se sont contentées d’un score vierge tant le jeu était équilibrés entre Parisiens et Bavarois.
Après une seconde période poussive, où chaque équipe cherchait à contrôler le milieu du terrain pour se lancer à l’assaut du camp adverse, c’est le Français Kingsley Coman, formé au PSG, qui réalisa le seul but de la rencontre à la 59e minute pour le Bayern d’une tête vicieuse.
Neymar hors-jeu
Piqués au vif, les Parisiens se sont lancés dans des attaques stériles et désordonnées, à l’image du Brésilien Neymar qui était déterminant lors des deux dernières rencontres, mais qui n’était pas au rendez-vous dimanche soir. Dommage pour le PSG mais surtout pour le spectacle et la beauté du jeu.
Machine de guerre
Disons pour résumer que les Parisiens n’ont pas à rougir devant l’ogre bavarois qui avait remporté haut la main tous ses matchs de Ligue des champions, sa victoire historique sur la Barça de Lionel Messsi par 8 buts à 2 en est l’éclatante preuve.
En revanche, il manque au PSG, un club constellé de vedettes achetées au prix fort, du réalisme en attaque et de la rigueur en défense. Mais surtout, les Parisiens sont dépourvus de cet esprit de gagne propre aux grandes équipes, à l’instar de l’admirable Bayern, une machine de guerre bien huilée…