Pour la nouvelle saison 2020/2021, les prévisions tablent sur une baisse de 40% de la récolte des olives. Et ce, par rapport à la saison précédente.
La production d’huile d’olive oscillera entre 140 et 150 mille tonnes, contre 350 mille tonnes la saison précédente. Estime le DG de la production agricole au ministère de l’Agriculture, Abdelfatteh Said, dans une déclaration à la TAP.
Cette baisse est expliquée par le principe de l’alternance de la production qui est génétique. Et qui fait que la production varie d’une année à une autre. Et ce, outre les changements climatiques caractérisés par le manque de précipitations. Explique-t-il.
En plus de l’alternance de la production, l’absence de précipitations la saison précédente pendant trois mois et le retard de la cueillette impacteront le volume de la production d’huile d’olive pour cette saison. Lance le PDG de l’Office national de l’huile, Chokri Bayoudh.
Au cours de la dernière décennie, la récolte des olives a atteint en moyenne 194 mille tonnes par an. Alors que les prévisions du ministère tablaient sur 150 mille tonnes.
« Notre objectif est de garantir un rythme acceptable d’exportations d’huile d’olive pour conserver nos clients et mieux se positionner sur les marchés internationaux ». A-t-il encore indiqué.
Et d’ajouter qu’au cours de la dernière décennie, les superficies irriguées d’olives sont passées de 40 mille à 100 mille hectares. Ces hectares produisent entre 80 et 100 mille tonnes d’huile d’olive.
En effet, le responsable a, dans le même cadre, rappelé que les superficies irriguées représentent seulement 5% des forêts d’oliviers en Tunisie. Et ce, contre 40% en Espagne lesquelles (forêts) produisent entre 600 et 800 mille tonnes d’huile d’olive. Car elles ne dépendent plus des conditions climatiques.
Avec TAP