La CPG a affirmé lundi qu’elle décaissera les salaires de ses employés. Et ce, malgré les difficultés financières dues au blocage à l’arrêt de la production.
Le ministère de l’Energie a assuré qu’il déploie des efforts supplémentaires. Pour tenir ses engagements vis-à-vis des agents, fournisseurs et clients de la CPG.
La solution pour débloquer cette situation sociale et économique et le retour d’activité dans le bassin minier sont tributaires du retour de la production à son rythme normal. Afin que l’entreprise puisse retrouver ses équilibres financiers et créer des postes d’emplois. Mais aussi s’acquitter efficacement de son rôle social.
Rappelons que la CPG a repris son activité le 14 août 2020. Et ce, pour ce qui est de l’extraction et de la production du Phosphate. Ainsi que son écoulement dans ses différents districts à Gafsa. A l’exception d’Oum Laârayes où plusieurs demandeurs d’emplois ne cessent d’organiser des sit-ins. Tout en paralysant l’activité de la Compagnie.
Le retour des entreprises opérant dans le secteur du phosphate et des engrais, permettra de retrouver un nouvel élan après les difficultés et entraves qu’elles ont rencontrées, selon l’ex-directeur général de la CPG, Rafaâ Nassib. Et d’ajouter qu’en cas de reprise de l’activité de ces entreprises au cours de la prochaine période, ces dernières pourraient retrouver leurs équilibres financiers et couvrir les charges financières. Mais également retrouver leur place à l’échelle nationale et internationale.
A Gafsa, le secteur du phosphate emploie près de 15 mille cadres et agents répartis entre la CPG et ses succursales. Notamment la Société Tunisienne du Transport des Produits miniers et la Société de l’environnement et des plantations.
(Avec TAP)