Les délégués à la protection de l’enfance entament à partir d’aujourd’hui, lundi, une série de mouvements de protestation dans leurs lieux de travail contre la détérioration de leurs situations, financière et professionnelle.
Les délégués à la protection portent le brassard rouge. Et ce dans le but d’améliorer leurs salaires et primes et à bénéficier des promotions, a indiqué le porte parole de l’association tunisienne des délégués à la protection de l’enfance Anis Ounallah.
Selon lui, 80 délégués à la protection de l’enfance dans tous les gouvernorats du pays ont participé à ce mouvement.
Il a souligné que les délégués à la protection de l’enfance sont les moins rémunérés comparés aux autres cadres du secteur de l’enfance. « Le salaire d’un délégué à la protection de l’enfance ne dépasse pas les 1200 dinars après 10 ans d’expérience ». A-t-il souligné .
Ce mouvement vise également, poursuit-il, à augmenter la prime de protection, estimée à 60 dinars par mois. Il a, dans ce contexte, déploré l’absence d’une volonté de la part des gouvernements successifs d’entamer les réformes nécessaires à ce secteur.
Selon Ounallah, les délégués à l’enfance appellent aussi à réformer le code de la protection de l’enfance de manière à renforcer l’efficacité de leur travail pour la protection des enfants menacés. Ounallah a, aussi, menacé d’escalade et de grève en cas de non réponse à leurs revendications.
Avec TAP