Le développement des régions frontalières doit être au cœur du Plan de développement 2021-2025. Ce plan doit aussi revêtir un aspect durable, favorisant la préservation des spécificités environnementales et des ressources naturelles, notamment l’eau. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Développement, Selim Azzabi.
Selon Selim Azzabi, le plan 2021-2025 doit être axé sur une approche de développement des zones rurales. Une approche basée sur des programmes spécifiques. A même d’atténuer le phénomène de la pauvreté.
Ce plan doit, par ailleurs, refléter les priorités sectorielles. Tout en favorisant les secteurs stratégiques. Tels que l’énergie, santé, transport, logistique et sécurité alimentaire. Le ministre a réitéré sa confiance en le travail effectué par les commissions régionales et sectorielles. Ces dernières œuvrent à établir les priorités nationales de développement. A la lumière des circonstances actuelles et des moyens disponibles.
M. Azzabi a, en outre, estimé nécessaire d’accorder de l’ intérêt au secteur privé et à l’amélioration du climat des affaires. Cette dernière est une locomotive essentielle de la croissance. Il a appelé à se servir, également, des recommandations de la commission parlementaire de développement régional qui se penche sur l’évaluation de l’actuel plan de développement.
Le responsable a considéré que le Plan 2021-2025 revêt une importance particulière. Et ce, au vu du contexte international, régional et national ans lequel il doit être élaboré. Ainsi que de l’importance des enjeux à relever.
Il a déclaré que le prochain plan de développement ne doit pas être une simple liste de projets régionaux. Mais une véritable stratégie globale qui instaure un nouveau modèle économique pour l’avenir.
Le ministre a exhorté ses équipes à respecter le calendrier retenu pour l’élaboration de ce plan et qui a pour date butoir la fin du mois de juillet 2021, comme dernier délai pour présenter sa version finale.
(Avec TAP)