Nous sommes encore à quelques heures du vote de confiance au gouvernement Mechichi. Que faut-il penser de ce gouvernement? Ou plus encore du chef du gouvernement Hichem Mechichi? Nabil Karoui, président du parti Qalb Tounes met l’accent sur l’importance de fournir l’effort pour une sortie de crise.
En effet, Nabil Karoui précise dans ce contexte: « Il n’est plus possible que le président de la République Kaïs Saïed nous mène vers l’inconnu. De plus, celui qui ne dialogue pas avec les gens, qu’il reste chez lui et fasse un autre métier. Quand on a accepté un gouvernement d’indépendants cela va dans les deux sens. Que ce soit via les partis politiques que via la présidence de la République. Mais quand on s’est aperçu de l’indépendance du chef du gouvernement, on s’est dit qu’on va le soutenir parce qu’il nous a convaincus. »
Et de poursuivre: « Si j’ai un message a adressé au président de la République, c’est de respecter ses prérogatives comme le stipule la Constitution et non de l’interpréter. Nous voulons savoir ce que le Chef de l’Etat a apporté, un an après son mandat. »
Par ailleurs, il était interrogé sur les priorités du prochain gouvernement. Et ce, dans le but de faire face aux difficultés socio-économiques.
Alors, il a répondu dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « Nous avons passé plusieurs mois à mettre en place un programme économique émanant de la réalité des Tunisiens. Il ne s’agit pas de grandes formules. Mais comme on a passé trois ans à sillonner le pays, on connait le terrain. Et quand on connaît la réalité du terrain, les solutions existent. »
Et de conclure: « D’ailleurs, à mon sens, nous n’avons pas besoin de grandes réformes. Mais de faire face aux difficultés du terrain. A savoir: avoir un transport décent qui arrive à l’heure; la santé; l’éducation pour tous. De même que de trouver des solutions pour que le pouvoir d’achat soit de nouveau à la portée des Tunisiens. Ce sont les priorités d’aujourd’hui. »