Chawki Tabib, ancien président de l’Instance nationale de la lutte contre la corruption (Inlucc), était invité sur les ondes de Mosaïque fm. Il est revenu sur les circonstances de son limogeage et sur sa position à ce sujet.
Ainsi, Chawki Tabib a fait savoir que les raisons de son limogeage sont injustifiées. D’ailleurs, même les experts en droit constitutionnel, à commencer par Slim Laghmani, Salsabil Klibi et Sadok Belaïd, estiment que la décision de l’ex-chef du gouvernement démissionnaire est inconstitutionnelle.
De même, il considère qu’Elyes Fakhfakh n’a pas le droit de le limoger. Et ce, d’un point de vue juridique. Il estime que le président de l’Inlucc est nommé par le chef du gouvernement. Mais il ne peut être démis de ses fonctions. Sauf en cas d’erreur grave, élément non disponible dans son dossier de licenciement. Et de poursuivre: « La décision de mon limogeage est illégale et immorale. »
Dans ce même contexte, il a confirmé qu’avant son licenciement, il avait été soumis à des campagnes de dénigrement par les partenaires de Fakhfakh. Et ce, à travers des plaintes dénuées de fondement visant à légitimer sa décision », comme il le disait.
Et de poursuivre: « Avant le limogeage, j’étais la cible d’accusations absurdes et complètement dénuées de toute vérité et complètement fausses… D’ailleurs, c’est pourquoi j‘ai demandé au nouveau président de l’Instance d’autoriser une mission de contrôle financier et administratif complète et approfondie pour la période de ma présidence de l’Inlucc. J’ai aussi demandé à l’actuel chef du gouvernement Hichem Mechichi de procéder à un audit… ».
Revenant sur la publication du journal Chourouk, Tabib a souligné qu’il s’agit « d’un flagrant délit de mensonge. La Cour des comptes a démenti ce genre de rumeur ».
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