Invité sur les ondes de mosaïque fm, Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d’Ennahdha revient sur les propos de Mohamed Abbou, l’ancien ministre de la Fonction publique, de la lutte contre la corruption et de la réforme administrative, en soulignant qu’il s’agissait d’un mensonge.
Noureddine Bhiri a indiqué que cette affaire s’inscrit dans le contexte des accusations portées par Abbou contre Ennahdha lors de sa dernière conférence de presse concernant un soupçon de blanchiment d’argent via quatre médias, ainsi que des soupçons sur leurs sources de financement.
« Nous avons décidé de porter plainte contre tous ceux qui ont attaqué le mouvement et la culture de la coexistence entre Tunisiens, avec de fausses accusations, quel que soit leur caractère », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre: « Avec tout le respect que je dois à mon collègue avocat Mohamed Abbou, qui était ministre de l’Etat chargé de la Fonction publique et de la lutte contre la corruption, pourquoi a-t-il attendu la sortie du gouvernement pour porter des accusations contre Ennahdha d’une telle ampleur?
Par ailleurs, sur un autre volet Noureddine Bhiri revient sur le bilan du gouvernement Fakhfakh démissionnaire et ce pour plusieurs raisons.
Il a expliqué que la suspicion de conflit d’intérêts d’Elyes Fakhfakh l’a empêché de remplir son devoir de lutte contre la corruption. Ce qui l’empêche également de se défendre, «et nous lui avons demandé de rester à l’écart et de se consacrer à sa défense», poursuit-il.
Interrogé sur l’alliance entre Ennahdha et Qalb Tounes, il a répondu: « Nous sommes alliés au parti et non aux personnes… Et il y a une différence entre le cas d’un chef de parti et l’ancien chef du gouvernement qui ne doit pas mener sa bataille personnelle au détriment de la bataille pour l’intérêt du pays. »