« Le nombre de personnes infectées par le Coronavirus parmi le personnel médical et paramédical a atteint 450 cas ». C’est ce qu’a indiqué Nissaf Ben Alya, la Coordinatrice nationale du programme de lutte contre le coronavirus.
Nissaf Ben Alaya ajoute qu’un seul cadre médical est décédé des suites du coronavirus. Ce virus connaît une propagation rapide depuis l’ouverture des frontières le 27 juin 2020.
S’exprimant lors d’une conférence de presse sur la situation épidémiologique en Tunisie, Ben Alaya a souligné que le nombre de personnes infectées dans les rangs des cadres médicaux et paramédicaux est susceptible d’augmenter à la lumière de ce qu’elle a qualifié d’infection communautaire du virus en raison de la propagation des cercles d’infection dans de nombreuses régions. Notant que les enquêtes menées sur le virus ont prouvé que la plupart des infections par cette maladie ont eu lieu en dehors des hôpitaux.
Ben Alaya a fait savoir que plusieurs cadres médicaux et paramédicaux ont attrapé le virus en dehors des établissements de santé pour devenir, eux-mêmes, vecteur de contamination à l’intérieur de certaines structures sanitaires, indiquant que le ministère de la Santé mène des opérations de dépistage massif pour isoler les personnes infectées.
« Quand une personne infectée par le virus est identifiée dans un hôpital, des analyses sont effectuées sur les sujets entrés en contact avec elle jusqu’à ce que tous ceux dont les tests s’avèrent positifs soient isolés pendant une période de 10 jours avant de faire une deuxième analyse pour s’assurer de leur guérison», a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté que les cercles de contamination enregistrés dans certaines structures de santé sont, actuellement, sous contrôle , tandis que des enquêtes actives se poursuivent pour empêcher la propagation du virus, indiquant que la décision d’empêcher les visites des accompagnateurs à l’intérieur des hôpitaux publics s’inscrit dans le cadre de la protection des patients, du personnel médical et administratif et des citoyens contre le risque d’infection.
Avec TAP