Dans une interview avec Susan Goldberg de la National Geographic, Bill Gates explique comment le monde peut changer les choses.
Selon un nouveau rapport publié par la Fondation Bill & Melinda Gates, la pandémie Covid-19 a empiré la santé et le bien-être humain de presque toutes les manières mesurables.
Dans leur quatrième rapport annuel, la fondation constate que la pandémie de la Covid-19 a inversé des années de progrès. Ainsi, la fondation plaide pour une approche collaborative pour mettre fin à la pandémie.
« En un clin d’œil, la crise sanitaire a dégénéré en crise économique, crise alimentaire, crise du logement et en crise politique. Tout est entré en collision », cite le rapport.
Dans une interview avec la rédactrice-en-chef de la National Geographic, Susan Goldberg, Bill Gates explique comment les nations peuvent travailler ensemble. Et ce, afin de changer les choses. Et pourquoi distribuer un vaccin équitablement entre elles sauverait des centaines de milliers de vies.
Lors de l’entretien, Bill Gates a déclaré que « même si les pays riches font preuve de générosité en ce qui concerne le vaccin anti Covid-19, il faudra deux à trois ans juste pour revenir au niveau du début de 2020. »
Le rapport publié par la Fondation Bill & Melinda Gates dévoile de quelle manière la distribution des vaccins va être essentielle en termes de survie. En effet, selon le modèle de Northeastern University, 33 pour cent des décès dus à la Covid-19 seraient évités. Si les vaccins étaient d’abord distribués aux pays à revenu élevé. Mais 61 pour cent pourraient être évités si les vaccins étaient distribués à tous les pays. Et ce, proportionnellement à leur population.
Enfin, lors de son interview, Bill Gates a déclaré que cette crise sanitaire va générer des innovations. Lesquelles seront utiles pour lutter contre les prochaines pandémies.
« Les laboratoires pharmaceutiques vont créer des plateformes vaccinales lesquelles ne sont pas seulement utiles pour les pandémies. Elles pourront également servir pour fabriquer des vaccins contre le paludisme, la tuberculose et le VIH ».
« Tout comme en temps de guerre, nous avons évolué rapidement et essayé de nouvelles choses. Même en ce qui concerne notre style de vie : la télémédecine, la formation en ligne, le télétravail. C’est une véritable accélération technologique », a-t-il conclu.