Un atelier de formation sur les mesures et conditions d’octroi des permis d’hydrocarbures dans le régime tunisien a été organisé, les 17 et 18 septembre 2020, au profit des journalistes de l’Agence TAP.
Animée par Wissem El Heni, chef de bureau de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (INGR), cette formation de deux jours sur les hydrocarbures est organisée avec l’appui de la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS).
Son objectif est d’aider les journalistes, en particulier, ceux qui traitent des informations économiques, financières et aussi les journalistes d’investigation, à mieux comprendre les aspects techniques et les spécificités des contrats d’hydrocarbures. Et ce, pour mieux communiquer sur ces sujets et les vulgariser au grand public.
Selon El Heni, «le sujet des contrats d’hydrocarbures est très technique et compliqué, dont le suivi et la gestion nécessitent un savoir-faire, des connaissances et un certain background».
L’absence de ces compétences, explique, à son avis, « le populisme avec lequel est traitée la question des contrats d’hydrocarbures dans plusieurs médias en Tunisie ».
Une série de formations a été programmée par TAP, au premier semestre 2020. Et ce, au profit des journalistes des différents services de l’Agence. Elle a été reportée au deuxième semestre en raison de la pandémie de COVID-19.
Enfin, en Tunisie, le nombre des permis de recherches et de prospection en vigueur a chuté à 25 actuellement, dont 8 de prospection, contre 52 permis avant la révolution.
Avec TAP