Le Parti destourien libre (PDL) a organisé, samedi, une marche contre le terrorisme à Tunis. Plusieurs composante de la société civile y ont participé.
Les manifestants sont partis du ministère de la Justice en direction de la place du gouvernement, à la Kasbah. Et ce pour réclamer des mesures supplémentaires permettant de lutter contre le terrorisme. Dirigé par le PDL, les manifestants revendiquent le démantèlement des réseaux d’embrigadement et de financement des organisations terroristes en Tunisie et à l’étranger.
Les participants à cette marche ont scandé des slogans hostiles au terrorisme. « Non au terrorisme au parlement » ont-ils scandé. Ils ont qualifié notamment le mouvement Ennahdha d’organisation terroriste.
La présidente du PDL, Abir Moussi, a estimé que la « lutte contre le terrorisme est une revendication populaire voire un devoir d’Etat ». Elle a menacé de saisir l’organisation des Nations Unies au cas où les autorités tunisiennes n’agissent pas contre le terrorisme. Et ne mettent pas en place des mécanismes nécessaires pour empêcher la prolifération de ce fléau.
« Il faut assécher les sources de financement du terrorisme », a plaidé Moussi. Elle rappelle que le Conseil de sécurité de l’ONU avait émis des résolutions engageant tous les pays à prendre des mesures contre les opérations terroristes.
Pour elle, « tous les indicateurs montrent que les actes terroristes sont commis par des Tunisiens. Elle accuse, à ce propos, la Troika (2011-2014) et les frères musulmans de « complicité ».
Selon Moussi, des centaines de milliards sont entrées en Tunisie à travers le poste frontalier de Ras Jédir et sorties en l’espace de 24h. Et ce sans déterminer la moindre responsabilité.
Et d’annoncer : le PDL va présentera au chef du gouvernement, chiffres à l’appui, un dossier complet faisant état de la situation générale du terrorisme dans le pays.
Avec TAP