Le ministre du Transport Moez Chakchouk est revenu sur les détails de sa comparution devant la Chambre 7 relevant du Tribunal de première instance. Et ce, dans un post publié sur sa page officielle Facebook.
En effet, l’ancien Directeur général de la Poste Tunisienne Moez Chakchouk tient à préciser que cette comparution, prévue pour le 23 septembre 2020 s’inscrit dans le cadre d’une affaire qui concerne, en premier lieu, la Poste Tunisienne. Et ce, en tant que personne morale.
Le ministre affirme, dans le même contexte, que le décideur qui représente la Poste dans le cadre de l’affaire est son directeur général. Selon la même source, l’affaire porte sur le Code de change.
Ainsi, Moez Chakchouk, qui était le directeur général de la Poste tunisienne, affirme qu’à son époque, il a pris toutes les procédures administratives pour régler le problème.
Intervenant sur les ondes de Shems fm, le ministre a expliqué que les services du ministère se sont rendus compte de la convocation qui circule sur les réseaux sociaux. Vérification faite, il s’est avéré que l’affaire porte sur l’Office National des Postes. Ainsi, l’affaire porte, précisément, sur des transactions financières faites par la Poste Tunisienne. Le ministre affirme, dans le même contexte, que la Poste a pris l’habitude d’effectuer ses transactions depuis sa création. L’affaire remonte à 2017. « À l’époque, nous avons agit et rectifié le tir », précise-t-il.
Puisque, notons que l’actuel ministre était Président-Directeur général de la Poste Tunisienne en 2017. « L’affaire ne me concerne pas en personne. Mais elle concerne les services de l’Office national des Postes », tranche-t-il.
Enfin, revenant sur les spécificités de l’affaire, il affirme qu’il y a eu un dysfonctionnement du système informatique de la Poste Tunisienne. Ce qui a permis à quelques clients et à quelques agents de la Poste d’effectuer des transactions à leurs comptes. Alors, il affirme que les services concernés ont bel et bien agit à l’époque. Moez Chakchouk conclut que la BCT a été informée de l’affaire. Et que « les procédures judiciaires sont en cours ».