L’ Union Tunisienne de l‘Agriculture et de la Pêche a mis en garde, mercredi, contre « la situation difficile » que traverse la filière de la culture du colza. Celle-ci se trouve actuellement dans une impasse menaçant ainsi sa survie à l’arrivée de la saison de son emblavage (1er octobre 2020).
L’UTAP a imputé, dans un communiqué, cette situation aux atermoiements des autorités parallèlement au mauvais comportement de la société « Carthage Grains» qui joue la carte de la pression par les agriculteurs, à travers les conditions qu’elle exige auprès de l’Etat en recevant sa production en huile transformée contre la conclusion d’un contrat de production avec les agriculteurs.
L’UTAP a réfuté, fermement, que les agriculteurs payent la facture de l’échec au niveau de la mise en œuvre d’une stratégie claire et pérenne pour la production et la commercialisation du colza, dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Par ailleurs, elle a considéré que l’intérêt de l’économie nationale qui a profité considérablement de l’évolution de la production locale en matière de colza au cours de ces dernières années, requiert la flexibilité des procédures administratives et une responsabilité partagée entre les sociétés privées, à l’effet de dépasser la crise le plus tôt possible.
Pour rappel, la culture du colza en Tunisie a évolué au cours de ces dernières décennies, pour atteindre une superficie emblavée de 5400 ha au terme de 2018.
Avec TAP