Originaire de Djerba, l’artiste Abbes Boukhobza veut rendre hommage à Lina Ben Mhenni en participant à peindre des fresques murales de l’Association pour les malentendants à Houmt Souk. Selon lui, cette fresque représente le symbole de la paix de Lina, qui au fil de sa vie, n’a fait que défendre les personnes les plus démunies.
Abbes Boukhobza n’est pas à son premier projet. A l’heure actuelle, il a réalisé plus de 29 fresques. Son objectif consiste à publier un livre d’art : « Djerba se fait belle avant le Sommet de la Francophonie » (جربة تتزين قبل القمة الفكوفونية).
Abbes Boukhobza avait pour passion l’art. Si on lui demande d’où vient cet intérêt ? C’est depuis son enfance qu’il a commencé à y prendre goût. Et ce, grâce à son père, mais aussi à son maître-artiste, Abderrazak Sahli. D’une année à l’autre, il a côtoyé nombre d’artistes.
Abbes Boukhobza ce féru d’art a participé à plusieurs œuvres comme le « Printemps des Arts » à La Marsa puis à Gammarth. Et ce n’est qu’en 2013 qu’il a tenté l’expérience sur l’autre rive de la Méditerranée. Et ce, en s’installant à Paris. D’ailleurs, il a exposé à la Galerie Mona Lisa et au Salon du Livre de Paris. En 2014, après son retour à Djerba, Abbes a participé au méga événement «Djerbahood» du galeriste Mehdi Ben Cheikh.
En outre, il a exposé « Houch et Bibene », le 11 décembre 2019, au siège de l’ONU à New-York pour promouvoir la jeunesse tunisienne. Il a aussi choisi les écoles de Djerba pour repeindre les murs gratuitement.