La Tunisie a sollicité l’appui de la Banque mondiale (BM) pour le financement d’un nouveau projet de gestion de déchets de soin. Le coût de ce projet est estimé à 10 millions de dollars (environ 28 millions de dinars).
Ce projet ciblera les gouvernorats de Bizerte, Béja, Jendouba, le Kef, Siliana, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Tozeur, Kébili, Nabeul et Zaghouan. Il permettra de promouvoir les bonnes pratiques et techniques de gestion des déchets sanitaires. Et ce, en collaboration avec les groupements de santé de base et les établissements universitaires à caractère médical, a-t-on appris, vendredi. Et ce lors d’une rencontre entre le ministre des Affaires Locales et de l’Environnement, Mustapha Laroui et le directeur de la Banque mondiale en Tunisie, Tony Verheijen.
Pour rappel, un projet similaire a été déjà réalisé en Tunisie. Notamment grâce à l’appui de la Banque mondiale, durant la période 2013- 2017. Il s’agit d’un investissement global de l’ordre de 10,2 millions de dollars, dont 2,5 millions de dollars. Et ce, sous forme d’un don accordé par le Fonds mondial pour l’environnement.
Coopération stratégique
Le ministre de l’Environnement et le représentant de la Banque mondiale ont convenu, par la même occasion, d’œuvrer pour l’identification de solutions permettant de faire avancer les travaux de certains projets. Et ce, en coordination avec les bailleurs de fonds et aussi d’accélérer le rythme de réalisation des futurs projets.
Ils ont, en outre, passé en revue, selon un communiqué du département de l’Environnement, les projets qui seront réalisés par l’Office national de l’assainissement (ONAS), la Caisse des prêts et de soutien des collectivités locales et l’Instance générale de prospective et d’accompagnement du processus de décentralisation, notamment le projet « Oasis ». Ce dernier cible une gestion durable de 162 oasis aux gouvernorats de Tozeur, Gafsa, Gabès et Kébili au sud de la Tunisie.
Laroui et Verheijen ont passé en revue, aussi, le projet de « lutte contre les risques de catastrophes », et l’avancement de la réalisation de la « Stratégie nationale pour l’économie bleue ».
« La coopération avec la Banque mondiale est stratégique et importante, pour la protection de l’environnement et le renforcement des capacités des collectivités locales. Et ce dans le cadre d’une démarche de décentralisation ». A encore laissé entendre le ministre de l’Environnement, lors de cette entrevue.
Avec TAP