Une nouvelle formation politique issue de la fusion du parti Al Amal (l’espoir), du mouvement démocrate; ainsi que de l’adhésion des anciens membres de Nidaa Tounes et des personnalités politiques indépendantes, voit le jour en Tunisie.
En effet, la nouvelle formation politique se veut être un projet « progressiste ancré dans la société; et porteur d’un programme de sauvetage de la Nation ». C’est ce qui ressort du communiqué publié dimanche.
A cet égard, le nouveau parti compte mobiliser le peuple pour de « véritables batailles de développement et du progrès ». Alors, il œuvrera à instaurer des rapports de confiance entre le citoyen et les politiques. A travers un exercice basé sur « la sincérité de la parole et l’abnégation dans l’action ». Ainsi, précise ce communiqué signé par Selma Elloumi, Ahmed Nejib Chebbi et Ridha Belhadj.
Par ailleurs, le nom de la nouvelle formation politique n’a pas encore été révélé dans le document. Mais elle vise à favoriser un changement politique. De même qu’à débarrasser l’Etat du chantage et de la montée des centres de pouvoir.
En outre, elle œuvrera, d’après la même source, à changer le paysage parlementaire; et ce, à travers l’amendement de la loi électorale. De manière à favoriser l’émergence d’une majorité à même de garantir la stabilité politique et l’alternance pacifique dans l’exercice du pouvoir.
Car l’objectif est « d’édifier un Etat fort et juste », dont la légitimité est tirée du vote général après la révision de la Constitution. Afin de garantir l’unité du pouvoir exécutif.
Enfin, la nouvelle formation promet de renouveler et rajeunir son élite politique. Et de créer une académie politique et un think tank pour la formulation des politiques publiques dans tous les domaines. Elle prévoit d’appeler à un congrès national de salut pour arrêter la dégradation de la situation dans le pays. Et identifier des solutions à la crise générale que connait la Tunisie.
Avec TAP