Des employés des sociétés pétrolières protesteront, mercredi, 30 septembre devant le siège du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines. Et ce pour réclamer une intervention de l’Etat pour résoudre le problème d’El Kamour et permettre la reprise de l’activité des sociétés concernées au sud du pays. A indiqué, lundi, à l’agence TAP, Anis Belhaj Aissa, l’un de ces employés.
Belhaj Aissa a aussi déclaré «nous comprenons les revendications des sit-inneurs d’El Kamour ». Cependant, il précise que le blocage ne pourra pas perdurer. Et ce au risque de pousser les entreprises pétrolières à quitter le pays. Pour lui, cette situation mettrait 2000 employés directs et 4000 employés des sociétés de services au chômage.
L’Etat doit réagir pour débloquer la situation pour l’intérêt des employés et du pays. A-t-il encore dit. L’employé faisant savoir que près de 300 employés participeront à ce deuxième mouvement de protestation. Le premier mouvement de protestation a eu lieu le 18 septembre 2020. Ont participé au premier mouvement près de 150 employés.
Depuis le 17 juillet 2020, des sit-inneurs d’El Kamour ont procédé au blocage de la vanne principale du pipeline de transport des hydrocarbures. Cette vanne relève de la compagnie des transports par pipelines au Sahara (TRAPSA). Ils revendiquant la mise en application d’un accord conclu avec le gouvernement, le 16 juin 2017.
Le 20 août dernier, les 3 sociétés OMV (Tunisie), ATOG venture et la filiale tunisienne d’ ENI avaient envoyé une correspondance à la présidence de la République. Et ce pour se plaindre de la fermeture de la vanne d’expédition de la TRAPSA qui achemine le pétrole du sud vers le port de Skhira (Sfax).
Ces sociétés ont fait part de leur incapacité à faire face à cette situation. Elles ont affirmé que cette situation pourrait mener à la suspension de leurs obligations. Ainsi que la mise au chômage de milliers de travailleurs.
Avec TAP