Hichem Ajbouni, député du Courant Démocrate, revient sur ce qui se passe en ce moment à l’ARP. Et ce, lors de son passage en tant qu’invité sur les ondes de Mosaïque FM.
Ainsi, Hichem Ajbouni revient sur l’agenda du Parlement. Lequel devra examiner le projet de loi organique amendant et complétant la loi organique n°2015-50, en date du 3 décembre 2015. Elle est relative à la Cour constitutionnelle.
En effet, il estime que voter sur des lois, sans qu’il y ait eu un débat, n’a aucun sens. Et dans ce contexte, il met l’accent sur le faible rendement du président du Parlement, Rached Ghannouchi.
Car, il précise que Rached Ghannouchi n’a pas le droit de décider qu’avec 95 députés présents, la séance est levée. Alors que la quorum est celui de 73 députés. Et ce, comme le stipule l’article 109 du Règlement intérieur de l’Assemblée.
Que dit cet article ?
« Le Président ou l’un des deux vice-présidents déclare l’ouverture d’une séance plénière au jour et à l’heure fixés pour cette séance; et en présence d’un quorum représentant la majorité absolue des membres. Si le quorum n’est pas atteint, la séance est reportée d’une demi-heure. Après ce délai, la séance se tient de plein droit; à condition que le nombre des présents ne soit pas inférieur au tiers (1/3) de l’ensemble des membres. Dans un tel cas, l’Assemblée examine les points inscrits à son ordre du jour; et le vote se déroule conformément aux conditions de l’article 89 du règlement intérieur. »
Alors, interrogé sur la probabilité d’une nouvelle motion de retrait de confiance de Rached Ghannouchi, Hichem Ajbouni apporte des précisions. Il fait donc savoir que cette possibilité n’est pas exclue. Pour la simple raison qu’un grand nombre de députés est insatisfait du rendement de Ghannouchi; ainsi que de celui de la vice-présidente, Samira Chaouachi.
Puis il s’exprimait sur le projet de loi relatif à la répression des atteintes aux forces armées. A cet égard, Hichem Ajbouni maintient la position; à savoir que son parti ne votera pas pour ce projet de loi.
« Nous avons rejeté la version de 2015. La Commission de la législation générale du Parlement l’a approuvée. Tout en soulignant que le texte a été amélioré répondant ainsi aux normes internationales Et ce, dans le but de garantir le droit des citoyens« , conclut-il.