L’objectif du programme de Transformation digitale pour des services publics orientés citoyens GovTech est le développement social et le développement du capital humain, notamment dans les zones qui n’en disposent pas. Affirme le ministre des Technologies de la Communication, Mohamed Fadhel Kraiem. Et ce, en marge du lancement du programme, aujourd’hui, 10 octobre.
Intervenant sur les ondes radiophoniques d’Express fm, le ministre a déclaré que l’infrastructure d’Internet en Tunisie est parmi les plus importantes en Afrique. Mais « les défaillances ne manquent pas ». Et de rappeler qu’à peu près 55 ou 56% des foyers disposent de connexion Internet. Cependant, cela affirme que plus de 40% des foyers ne disposent pas d’internet fixe chez eux.
D’ailleurs, il affirme que la crise de la Covid-19 a montré que l’expérience de l’enseignement à distance était difficile pour les élèves et les écoliers. La réduction de la fracture numérique entre les régions et les établissement figure parmi les priorités du projet.
Le projet s’étale sur une période de cinq ans de 2020 à 2024. Il prévoit notamment l’amélioration de la connectivité des établissements éducatifs. Cependant, c’est une procédure qui nécessitera un certain temps surtout qu’il est question de digitaliser 2500 établissements éducatifs. Le projet prévoit également la digitalisation de 90 maisons de services et le ministère des Affaires Sociales pour, entre autres, actualiser et gérer la base de données des retraités. C’est pour cette raison qu’un comité est en train d’évaluer et de répartir les priorités.
Une année pour avoir un résultat tangible
Le ministre affirme que le budget alloué au programme est disponible. Et ce grâce au ministère de l’Economie et à la Banque mondiale. « Maintenant, place à l’application » lance-t-il. « Au bout d’une année ou une année et demie, il faut qu’il y ait un rendu tangible » continue-t-il.
Le ministre affirme que l’objectif principal est de booster ces volets. Et ce en liant les administrations par l’internet haut débit et le développement de leur système informatique pour plus d’efficacité. Pour le ministre, les deux procédures permettront d’assurer plus de précision pour les données, notamment en ce qui concerne les affaires sociales. Ce projet permet, également, de rendre les services publics plus proches du citoyen.