A Kasserine, le porte-parole du tribunal de première instance de Kasserine, Riadh Nouaoui a déclaré, à l’agence TAP, qu’une enquête a été ouverte pour homicide volontaire contre toute personne inculpée dans la mort, mardi, du citoyen originaire de Sbeïtla au moment de l’exécution des décisions de démolition des constructions anarchiques.
A Kasserine, un citoyen originaire de la délégation de Sbeïtla est décédé, mardi à l’aube, lors de l’opération d’exécution de décisions de démolition de kiosques anarchiques bâtis près d’une ligne de chemin de fer situé dans la ville de Sbeïtla.
L’incident a suscité la colère de la famille du défunt et les habitants du quartier « Essrour » où habitait la victime et ont bloqué des routes secondaires et fermé des commerces dans la ville. Egalement, des échauffourées ont éclaté dans les rues de la ville entre les habitants et les agents de sécurité.
Dans des déclarations concordantes, ils ont affirmé à l’agence TAP que le défunt dormait dans le kiosque au moment de l’exécution de la décision de démolition et il a succombé à ses blessures dans l’hôpital local de Sbeïtla.
La vice-présidente de la municipalité de Sbeïtla Rabia Touiti a affirmé que la mairie n’est pas responsable de l’accident, précisant que la décision de démolition a été émise par le gouverneur de Kasserine.
A noter que le chef du gouvernement Hichem Mechichi a décidé le limogeage du gouverneur de Kasserine et du délégué de Sbeïtla. Il a aussi démis de ses fonctions le chef du district de la garde nationale et le chef du poste de police municipale de Sbeïtla.
Avec TAP