Nouri Lajmi déclare ce mardi que le report de l’examen de l’amendement du décret-loi 116 sur l’audiovisuel ne signifie pas son abandon.
Ainsi, Nouri Lajmi, le président de la HAICA, appelle la présidence du gouvernement à défendre le projet que l’instance avait présenté. Lequel était déjà soumis au parlement le 9 juillet dernier.
Car, l’examen du projet d’amendement de la loi sur l’audiovisuel devait avoir lieu mercredi 14 octobre; avant son report.
En effet, Nouri Lajmi indique que la HAICA poursuit sa campagne de sensibilisation dans divers moyens d’information. Afin d’approfondir la prise de conscience quant aux dangers encourus. Notamment par l’initiative législative proposée par la coalition Al Karama au parlement. Une initiative qui constitue, selon lui, « une réelle menace pour la démocratie ».
Alors, le président de la HAICA appelle dans ce sens les députés à ne pas voter le projet proposé par Al Karama. En le qualifiant au passage d’anticonstitutionnel.
En outre, il s’est dit étonné de l’absence de décision de la part du parlement. Et ce, concernant l’initiative gouvernementale de remplacer le décret-loi 116. Bien que le gouvernement ait insisté sur son examen en priorité.
Haica, SNJT et la Fédération générale des médias tous unis contre l’initiative d’Al Karama
Sachant que des structures professionnelles et plusieurs composantes de la société civile continuent à faire pression. Afin de ne pas voter l’initiative législative d’Al Karama (18 élus) de modifier le décret-loi 116.
Par ailleurs, lundi, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et la Fédération Générale des Médias faisaient part de leur rejet du projet de loi organique. Lequel porte sur la communication audiovisuelle et amende le décret-loi 116. En permettant la mise en place de la nouvelle instance constitutionnelle de la communication audiovisuelle. A savoir: l’Autorité de la Communication Audiovisuelle.
De ce fait, le SNJT et la Fédération Générale des Médias ont fait une déclaration conjointe. Dans laquelle, ils soulignent que cette initiative législative risque « de légitimer le chaos. Et d’ouvrir la voie à la corruption et à l’argent suspect pour: gangrener davantage le paysage audiovisuel; pourrir la vie publique; et porter atteinte aux règles de la concurrence loyale et aux principes de la transparence et de la démocratie ».
Avec TAP