Le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a appelé le gouvernement à agir rapidement. Et ce en proposant des mesures de soutien concrètes en faveur des TPE et des PME. L’objectif étant, selon le CJD, de sauvegarder les emplois et assurer la survie de ces entreprises.
Le CJD a estimé qu’il est nécessaire de décréter un état d’urgence économique et social comportant les mesures suivantes :
- Débloquer le mécanisme d’octroi des crédits COVID non encore déployés à ce jour en incitant le secteur bancaire à collaborer davantage avec les PME et inclure concrètement les entreprises qui sont en difficulté avant la crise COVID;
- Honorer les engagements de l’Etat vis-à-vis de ses fournisseurs (subventions, marchés publiques…) sans tenir compte de la dette fiscale antérieure;
- Apporter plus de souplesse et de flexibilité à certaines dispositions liées aux contrats de travail;
- Possibilité de rééchelonnement de la CNSS et revue de cette dernière en fonction de la période travaillée effective.
En effet, « ces mesures sont nécessaires pour arrêter l’hémorragie et qu’elles représentent un préalable pour le lancement d’un plan de relance économique ». Lit-on dans un communiqué du CJD.
A ce titre, le CJD a proposé quelques points à intégrer :
- Considérer toute la Tunisie comme zone de développement pendant cette période de relance. Et ce afin de permettre aux PME de bénéficier de tous les avantages fiscaux qui peuvent en découler;
- Inciter le secteur bancaire à devenir une partie prenante d’un plan de relance pour soutenir les PME;
- La possibilité d’octroyer des crédits participatifs garantis par l’Etat aux Actionnaires des PME pour permettre la capitalisation des entreprises et améliorer la trésorerie des PME.
Au final, le CJD a considéré qu’il est de son devoir, en tant qu’organisation qui œuvre pour la valorisation de l’entreprenariat et le progrès économique du pays, de participer activement à un plan de relance nécessaire. Et ce pour dépasser cette crise.