L’UTICA acceptera la révision à la hausse de l’impôt sur les sociétés exportatrices à 18%. Cette mesure est prévue dans le cadre du PLF 2021. A condition que l’application soit progressive. Explique le vice-président de l’Utica, Hamadi Kooli, lors d’une séance d’audition devant la commission des finances à l’ARP.
La centrale patronale propose une application progressive de l’impôt :18% pour deux prochaines années. Puis 16% durant deux ans. Pour se stabiliser à 15% définitivement. En contrepartie, l’Utica exige une exonération fiscale des exportations durant cinq ans. Toujours dans le cadre du PLF 2021.
Le vice-président de l’UTICA affirme, que la révision à la hausse de l’IS de 0% à 10,5%, puis 13,5% avant de proposer 18% est « excessive ». Il estime également que cette démarche aura de graves répercussions sur l’économie tunisienne qui a besoin d’attirer les investissements étrangers et booster les exportations, dans la conjoncture actuelle.
Les autres membres de la délégation de la centrale patronale ont revendiqué la suppression des articles 17 / 31 portant sur de nouvelles mesures fiscales. Ils estiment qu’il s’agit « d’une pression sur les entreprises ».
Ils ont proposé de reporter le débat sur l’article 33 qui porte sur la rationalisation de l’utilisation du cash. Cet article interdit le paiement en liquide de plus de 3 mille dinars au lieu de 5 mille dinars. Pour eux, cette mesure est inadéquate durant la conjoncture actuelle. Ils ont proposé également de reporter le débat sur l’article 36 qui stipule de fournir les factures et les honoraires sur des supports digitaux avec les déclarations mensuelles.