Nabil Baffoun, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), est revenu sur le rapport de la Cour des comptes.
Nabil Baffoun estime que les dépassements pointés par ledit rapport, lors de la campagne électorale, se traitent après l’annonce des résultats définitifs.
En outre, il a expliqué que les partis politiques concernés par ces dépassements ne sauraient passer à travers les mailles de la justice. Avant d’ajouter, qu’il incombe à la Cour des comptes ou à l’ordre judiciaire de prendre des décisions fermes.
« Et ce en appliquant des décisions fermes comme le retrait de sièges au Parlement. Dans le but d’envoyer un signal aux futurs candidats que de telles infractions ne peuvent en aucun demeurer impunies. »
Rappelons que les ressources allouées aux élections de 2019 ont augmenté par rapport à celles de 2014. Soit 160%, le taux d’augmentation pour le premier tour de la présidentielle, ajoutant que les fonds alloués par les partis politiques pour les législatives ont enregistré une hausse de 87%.
Il est à noter que les contrôles menés sur les campagnes électorales du double scrutin présidentiel et législatif de l’année 2019 ont permis de relever de graves infractions liées aux états financiers des candidats. Et via la légitimité des financements et dépenses, et le respect du décret-loi n°87, portant organisation des partis politiques.